31 Mars 2019
Cela s'est passé à l'automne dernier, je ne sais plus vraiment à quel moment, en fait. Un déclic. Une révélation.
Le foot...
Cela fait plus de quatre ans maintenant que la Lyonnaise que je suis vit dans la Loire, aux côtés de mon Chéri Stéphanois (Pontrambertois, plus précisément). Avant de le connaître, je ne m'intéressais pas spécialement au football. Vivant dans la capitale des Gaules, je suivais de loin les exploits de l'Olympique Lyonnais, surtout lorsqu'ils ont dominé le championnat de France pendant sept ans, à l'époque de Sydney Govou, Grégory Coupet ou encore Juninho. La grande époque de l'OL! A cette époque, j'avais même été une fois au stade de Gerland avec mon Daddy pour assister à un match de Lyon contre Auxerre (oui, oui, ils étaient encore en Ligue 1 à ce moment-là!). Je me souviens qu'ils avaient fait match nul, mais j'avais adoré l'ambiance!
Mais après cela, la vie a fait que je n'ai plus pensé à ce sport pendant très longtemps. Jusqu'à ce que je rencontre Julien, l'Amour de ma vie, qui se trouve être un Green Angel abonné dans le Kop Sud du stade Geoffroy Guichard depuis maintenant de nombreuses années. Julien est un vrai passionné de foot, mais cela ne m'a pas empêché de ne pas vraiment m'y intéresser pendant une très, très longue période. Je l'accompagnais au stade de temps en temps, pour lui faire plaisir. Je regardais également quelques matchs avec lui à la télé, mais ma passion pour le foot et pour les Verts ne se résumait à pas grand-chose, en fait.
Tout cela jusqu'à l'automne dernier. Honnêtement, je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête à ce moment-là. Une prise de conscience. Un déclic, comme j'ai écrit plus haut. Une passion est née et je sais que le foot fera toujours partie de ma vie et y tiendra une place de choix...
J'aime le foot!!!
Photo prise dans le Chaudron le dimanche 20 janvier dernier, peu avant le coup d'envoi du Derby entre l'ASSE et l'OL. Malheureusement, les Verts n'ont pas gagné et se sont inclinés face aux Lyonnais 1-2. Je soupçonne néanmoins l'arbitre d'avoir été très partial et d'avoir favorisé les Lyonnais, notamment sur une faute faite sur Khazri en début de match et qui aurait mérité un penalty!
Mais au-delà d'aimer le foot, j'aime l'ASSE et l'équipe des Verts. Pourquoi? Il se trouve que ce sport (et je n'aime pas cet aspect du tout) est devenu, au fil du temps, une "industrie" très (trop) lucrative, avec des millions et des millions d'euros qui sont brassés chaque année, entre les droits télévisuels, les sponsorings ou encore les transferts de joueurs qui, parfois, peuvent atteindre des sommes astronomiques (les 222 millions d'euros du transfert de Neymar au PSG m'ont littéralement laissé sans voix, à l'époque!). Et je ne parle même pas des salaires indécents de certains de ces joueurs! Tout cet argent pour courir après un ballon et essayer de la mettre au fond d'une cage, sérieusement?
En fait, ce qui me choque vraiment, c'est qu'il y a de brillants athlètes qui participent aux Jeux Olympiques, qui s'entraînent comme des fous à des sports qui, soyons honnêtes, sont parfois plus physiques que le football, et qui sont néanmoins obligés d'avoir des boulots sur le côté pour pouvoir vivre leur passion. J'ai eu la chance de rencontrer et de discuter avec un rameur français (aviron) il y a quelques années, Franck Solforosi, qui est médaillé Olympique, mais aussi médaillé des Championnats du Monde. Et bien, il était obligé, pour subvenir à ses besoins, de travailler comme masseur-kinésithérapeute dans un hôpital en parallèle de sa carrière sportive. Pareil pour les marathoniens professionnels et encore tant d'autres sportifs qui mériteraient de vivre décemment de leur passion...
Néanmoins, l'ASSE est un club spécial dans le sens où il est assez épargné par le "star system" qui est devenu omniprésent dans le milieu du foot. Bon, certes, j'ai entendu dire que certains joueurs de l'équipe touchent environ 200 000 euros par mois, ce qui est bien trop élevé à mon goût. Mais dans l'ensemble, ce club a des valeurs qui me touchent particulièrement, et qui sont directement en lien avec l'histoire minière de la ville de Saint-Etienne. En effet, celle-ci été un bassin minier de premier ordre pendant très longtemps, et de ce fait, il en émane encore aujourd'hui une image de courage, d'abnégation, de dur travail, mais surtout d'authenticité et de simplicité. Les travailleurs de la mine ont laissé une trace indélébile dans l'imaginaire et le mode de vie des Stéphanois, des valeurs de persévérance, de résistance et de volonté indéfectible dans l'adversité, eux qui travaillaient dans des conditions difficiles (épouvantables, on peut le dire) et qui mettaient leur vie et leur santé en danger à chaque fois qu'ils descendaient dans ces galeries sombres et étouffantes pour subvenir aux besoins de leur famille...
Ce passé a fortement imprégné l'ASSE qui est resté un club qu'on pourrait qualifier de "populaire" (dans le bon sens du terme) et de proche de ses supporters. Tout cela sans prétention, sans arrogance, mais dans la simplicité et l'humilité.
En effet, Saint-Etienne (et son club de foot par extension) s'est forgée dans le dur labeur, la douleur, les larmes, le courage et la poussière, et c'est précisément cet esprit authentique de courage, de fraternité et de partage que j'aime chez les Verts...
Depuis l'automne dernier, donc, j'assiste aux matchs autant que je peux et j'attends ce mois de juin qui arrive avec impatience pour pouvoir prendre mon tout premier abonnement dans le Kop Sud, pour la saison 2019-2020. Lorsque je vais au stade, il y a quelque chose d'absolument magique qui s'opère en moi, j'oublie tous mes soucis et je ne pense plus qu'à une seule chose: chanter fort et danser pour soutenir mon équipe, mais aussi pour partager un instant de communion intense avec tous les autres supporters. Julien est toujours là, à mes côtés, et lorsqu'un but de notre chère équipe est marqué, nous sautons dans les bras l'un de l'autre pour le célébrer comme il se doit! Un moment de pure joie!
Aussi, le 31 décembre dernier (2018, donc), lorsque Chéri m'annonce que le premier entraînement des Verts, de retour de la trêve hivernale, va avoir lieu dans l'après-midi, je n'hésite pas une seule seconde. Il nous est impossible d'y aller le reste de l'année, puisque les entraînements ont surtout lieu en semaine et comme nous travaillons tous les deux... Nous mettons donc le cap sur le centre de formation et d'entraînement de l'ASSE à l'Etrat (à 6 km au nord de Saint-Etienne) vers 15h ce jour-là.
Il fait TRES froid et humide ce jour-là et nous ne sommes pas très nombreux à avoir fait le déplacement pour voir nos joueurs s'entraîner (à cause des Fêtes de fin d'année). D'ailleurs, Dieu merci, le "training" de ce jour-là ne dure pas très longtemps, environ une heure si mes souvenirs sont bons. Cette séance a surtout pour but d'opérer un bon décrassage après les repas copieux habituels de cette période de l'année... Après un footing tranquille qui dure le temps de faire 3-4 fois le tour des pelouses du centre, les joueurs font quelques exercices avec le ballon. Puis, c'est terminé pour cette reprise des entraînements. Ouf, j'ai envie de dire, car la température est vraiment glaciale...
C'est d'abord le coach de l'équipe, Jean-Louis Gasset, qui prend le chemin des vestiaires (première photo ci-dessous), toujours vêtu de sa grande parka noire et de sa casquette... Puis c'est au tour des joueurs de revenir, dont Romain Hamouma (numéro 21) et Loïc Perrin (numéro 24), deux joueurs emblématiques de l'équipe depuis tant d'années...
Mais j'avoue que cette attente dans le froid a été payante puisque j'ai eu la grande chance de pouvoir prendre des photos avec certains joueurs, dont Rémy Cabella qui est mon préféré! Il est très mignon et il a un sourire à tomber, littéralement! Bon, il est vrai qu'il est un peu moins efficace lors des matchs ces derniers temps, mais je lui pardonne!
Oui, oui, je dois admettre que j'ai un sourire béat et les yeux qui pétillent sur les photos ci-dessous, mais comprenez-moi, chers lecteurs, je suis sur un petit nuage à ce moment-là!
Pouvoir approcher les joueurs de mon équipe préférée de si près, c'est juste magique!
Rémy Cabella (numéro 7), Kévin Monnet-Paquet (numéro 22), Loïc Perrin (numéro 24), Loïs Diony (numéro 9)...
Voilà donc pour ce seul entraînement des Verts auquel j'ai eu la chance de pouvoir assister il y a quelques mois! J'aimerais pouvoir en voir d'autres, bien sûr, mais lorsqu'on travaille à temps plein, c'est compliqué...
Je termine cet article rapidement après avoir regardé le CFC (Canal Football Club) sur Canal+, émission que je regarde tous les dimanches soirs. Je vous ai prévenus, j'aime le foot! Et j'aime tellement ce sport que je compte peut-être m'inscrire dans un club amateur féminin dans quelques temps pour y jouer en vrai... Ce n'est pas encore sûr, mais j'aimerais beaucoup le faire, j'y réfléchis...
Avant de vous quitter, chers lecteurs, j'aimerais partager avec vous un chant des supporters stéphanois (un des nombreux) que j'affectionne particulièrement:
"Dans tous les stades, on chantera,
Le Chant des Stéphanois!
Unis sous les mêmes couleurs,
On chante tous en coeur!
La la la la la la la..."
A bientôt!!!